Sous la pression des milieux d’affaires, le gouvernement nigérian suspend le prélèvement d’une taxe sur les travailleurs expatriés.
La décision du président Ahmed TINUBU de lever une taxe de 10 000 dollars (6 millions F CFA) et de 15 000 dollars (9 millions F CFA) pour les travailleurs étrangers, a suscité de nombreuses réactions négatives.
Face à la pression, le gouvernement nigérian a suspendu le prélèvement de cette taxe qui aurait pu rapporter au Trésor Public plus de deux milliards $ (1200 milliards FCA) en supposant que le pays compte plus de 150 000 expatriés selon les estimations du ministre fédéral de l’Intérieur, Olubunmi Tunji-Ojo. Il faut rappeler que toutes les entreprises nigérianes employant un étranger déboursent une somme de 2000 $ (1,2 millions CFA) annuels pour obtenir un permis de travail.
Quoique le gouvernement ait promis un dialogue sur la question, il est peu probable que cette taxe soit maintenue en l’état au regard des risques encourus pour l’économie nigériane. C’est dans cet esprit que Gabriel Idahosa, le président du conseil de la Chambre de commerce et d’industrie de Lagos (LCCI), a mis en garde le gouvernement contre les conséquences économiques d’une telle mesure qui pourraient entraîner non seulement des mesures de réciprocité à l’égard des millions de travailleurs nigérians expatriés, mais aussi pousser certains opérateurs étrangers à stopper leurs projets d’investissement dans le pays.
PAUL BIYA LACHE SAMUEL ETO’O
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